Addictomed : somnifères, anxiolytiques, calmants : attention à la dépendance !

Votre médecin vous a prescrit récemment un médicament pour soulager l'anxiété, le stress ou l’insomnie ? Savez-vous que certains de ces anxiolytiques s’ils sont pris trop longtemps, peuvent causer une accoutumance et une forte dépendance ?
Dans tous les cas, ces médicaments - s'ils peuvent être d'une grande aide ponctuellement - ne doivent généralement pas être utilisés à long terme.
Ils doivent être prescrits pour une courte durée et le dosage journalier indiqué par le médecin doit être respecté par le patient.
Ce site d’information scientifique est proposé par Urops, un organisme indépendant des producteurs de médicaments et de tous produits alternatifs.

Quand ils sont utiles, les somnifères et les anxiolytiques (les «benzodiazépines») n’ont qu’un rôle d’appoint transitoire et de courte durée:

  • Traitement contre l’insomnie : pas plus de 4 semaines consécutives !
  • Traitement contre l’anxiété : pas plus de 3 mois consécutifs !

Si vous prenez un somnifère ou un anxiolytique, n’interrompez pas seul votre traitement. Un arrêt brutal peut être dangereux. L'arrêt doit être très progressif et supervisé par votre médecin traitant.

L'info du moment

VRAI ou FAUX : quand on n’arrive pas à s’endormir,
mieux vaut se relever

VRAI. Un conseil utile à celles et ceux qui ont tendance à avoir des difficultés à s’endormir. On parle ici bien sûr de vraies difficultés d’endormissement et non du petit délai normal entre deux cycles de sommeil.

Il est ainsi recommandé aux personnes qui sont au lit depuis au moins 20 minutes sans trouver le sommeil, de se relever pour faire une activité calme (lire, écouter de la musique…) et de ne retourner se coucher que lorsque le sommeil les gagne à nouveau.

Le principe est de ne pas laisser s’installer un « conditionnement » de notre cerveau qui se met alors à associer le fait d’être couché avec celui d’être éveillé et tend à répéter cette situation. De plus, en insistant à chercher en vain le sommeil, certain.e.s peuvent développer une aversion envers leur espace de sommeil, ce qui n’arrange rien.

Mieux vaut donc rechercher et cultiver un conditionnement positif : « quand je me couche, je dors ! ».

Sans oublier de mettre en œuvre tous les autres conseils pour bien dormir, comme :

  • éviter le sport trop tard le soir ;
  • diner léger et plus tôt dans la soirée ;
  • bannir du lit toute activité maintenant éveillé (les écrans bien sûr, mais aussi la lecture lorsque les difficultés d’endormissement sont importantes) ;
  • mettre en place des rituels : exercices de relaxation, tisanes….

Source : Open Rome

Mon somnifère ou mon anxiolytique
peut-il créer une dépendance ?

Pour le savoir, entrez dans le cadre ci-dessous
le nom de votre médicament

Je prends un somnifère ou un anxiolytique.
Suis-je accro ?

Faites le quiz