Addictomed : somnifères, anxiolytiques, calmants : attention à la dépendance !

Votre médecin vous a prescrit récemment un médicament pour soulager l'anxiété, le stress ou l’insomnie ? Savez-vous que certains de ces anxiolytiques s’ils sont pris trop longtemps, peuvent causer une accoutumance et une forte dépendance ?
Dans tous les cas, ces médicaments - s'ils peuvent être d'une grande aide ponctuellement - ne doivent généralement pas être utilisés à long terme.
Ils doivent être prescrits pour une courte durée et le dosage journalier indiqué par le médecin doit être respecté par le patient.
Ce site d’information scientifique est proposé par Urops, un organisme indépendant des producteurs de médicaments et de tous produits alternatifs.

Quand ils sont utiles, les somnifères et les anxiolytiques (les «benzodiazépines») n’ont qu’un rôle d’appoint transitoire et de courte durée:

  • Traitement contre l’insomnie : pas plus de 4 semaines consécutives !
  • Traitement contre l’anxiété : pas plus de 3 mois consécutifs !

Si vous prenez un somnifère ou un anxiolytique, n’interrompez pas seul votre traitement. Un arrêt brutal peut être dangereux. L'arrêt doit être très progressif et supervisé par votre médecin traitant.

L'info du moment

Mieux dormir : et si on lâchait vraiment les écrans ?

On le sait et on le répète inlassablement, l’abus d’écran (ordinateur, smartphone…) n’est pas très bon pour la santé, en particulier chez les plus jeunes. Mais l’impact de la surconsommation d’écrans concerne aussi les adultes. Une étude récente de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) s’est ainsi intéressée à l’impact de l’utilisation d’Internet sur les personnes de 15 à 75 ans. Et les résultats ne sont pas encourageants puisqu’ en 2023, un tiers des internautes ressent au moins un effet néfaste de l’usage des écrans dans la vie courante (hors études et travail) !

Les plus jeunes sont particulièrement concernés : 57 % chez les moins de 20 ans et 49 % chez les 20-34 ans. L’effet néfaste le plus cité concerne la réduction du temps de sommeil (25 %), suivi du fait de négliger d’autres activités de loisirs (10 %) et des sensations d’obsession vis à vis des écrans (9 %). En outre, 5 % des internautes déclarent avoir des conflits avec leur entourage en raison de leur usage des écrans et 4 % se sentir déprimés à cause des écrans.

Pourtant, environ un tiers des personnes interrogées a conscience des effets néfastes liés à l’usage des écrans et tente de limiter leur temps d’écran mais près d’un sur dix n’y parvient pas.

Alors, si on profitait de la période des vacances pour TOUS DÉCONNECTER VRAIMENT ?

Etude Insee

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